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C'est à Narbonne, à la fin du IIIème siècle, qu'il naît ; d'un père narbonnais et d'une mère milanaise ; tous deux chrétiens.
Pour venir en aide aux chrétiens persécutés il s'enrôle.


Les premiers qu'il assiste sont les saints Marc et Marcellin condamnés par Chromace, préfet de Rome, à avoir la tète tranchée. Dans la maison de Nicostrate il les exhorte au courage et à ne pas abandonner le christ : propriétaire, geôlier, seize prisonniers et le préfet lui-même demandent le baptême.


Le pape demande à Sébastien de continuer à servir pour être plus facilement utile aux chrétiens. Devenu capitaine dans la garde de Dioclétien tous ses convertis sont l'un après l'autre arrêtés, torturés et jetés dans le Tibre. Tous, il les fortifie.
Dénoncé, il est livré aux archers. Percé de flèches, il est laissé pour mort. Une veuve, Irène, enlève son corps : il respire. Elle le soigne et le guérit. Alors, se plaçant sur le passage de l'empereur, il lui crie ; " Si vous voulez vivre en paix, cessez de répandre le sang innocent ". Dioclétien ordonne alors qu'on le conduise dans un cirque pour qu'il meure à coups de bâton. Le 20 janvier 287 son corps est jeté au bout du cirque dans un grand cloaque d'où une chrétienne, Lucine, le retirât pour l'inhumer aux pieds de Pierre et Paul. Le pape Damase construisit une église en l'honneur de ce martyre dont les reliques, considérées comme un remède contre la peste, furent distribuées entre tous les pays de la chrétienté.

Ce récit est bien le témoignage que les archers n'ont pas tué leur saint patron Sébastien qu'ils honorent chaque année le 20 janvier lors d'une messe.

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